La tante, le détenu et le couffin
2007-07-17 - Le TempsLu 675 fois
Tunis / Le Temps C'est une quinquagénaire accusée dans la présente affaire d'avoir introduit à son neveu détenu en prison, des produits stupéfiants qu'elle avait mélangés à la nourriture.
Le gardien de prison la soupçonnant, goûtant la salade qu'apporta la tante, avait doute qu'un produit stupéfiant y avait été ajouté.
Le laboratoire confirma après analyse du mets litigieux, que des cachets psychotropes y ont été ajoutés.
La dame était toute confuse.
Arrêtée et déférée au parquet elle fut inculpée d'écoulement de stupéfiants.
Mais avait-elle vraiment voulu impliquer son neveu incarcéré pour une autre affaire et s'impliquer elle-même.
Après avoir avoué les faits incriminés elle se rétracta devant le tribunal pour déclarer qu'elle était tout à fait étrangère à cette opération, et les aveux lui ont été extorqués contre sa volonté.
Son avocat la soutenant, plaida le défaut de preuve.
Le fait d'avoir amené à son neveu de la nourriture avérée contenant une matière stupéfiante, ne prouve en rien qu'elle eut elle-même procédé à y ajouter des psychotropes.
D'autant plus que ce n'était pas elle-même qui préparait les plats envoyés par son intermédiaire au détenu.
Il ajouta que les aveux de sa cliente ont été bel et bien extorqués contre la volonté de celle-ci.
Le tribunal après en avoir délibéré, suivit la thèse de la défense en prononçant l'acquittement de l'accusée.